Christmas evening à Ste-Thé.
Inspiration improvisée,
créativité “boostée”.
Parking de centre d’achat désert;
j’ai quelques réserves en guise de déssert.
KëkLinG KëkLinG dans ma boîte en arrière.
Ha pis fuck it, tant qu’à pas boire de bière…
D’homme pacifique,
à inhaleur frénétique.
Je suis un tueur en série;
les corps morts se multiplient.
D’innombrables bonbonnes m’innondent.
Je suis armé.
J’ai mon gun à crème fouettée.
Et juste te dire qu’il se fait aller!
Tellement classique;
le fameux son “métallique”.
L’harmonique d’un métal sonique.
Densité aérienne amplifiée.
Tonalité vocale atténuée.
Check moé Barry White qui s’invite à la soirée…
L’ambiance devient tout à coup crissement crispy.
Un audacieux assaisonnement sonore me saisit.
Le bruit des cliquetis s’intensifie.
La vibration des basses fréquences transcende d’irrésistibles résonances.
De rotte croustillant à chuchotement scintillant,
je m’acclimate calmement à cet acoustique quasi cataclysmique.
Un effet de flottement se faufile sans faire la file.
Mon corps qui, profondément se détend.
Ça y est, mon cerveau n’est plus au volant.
Silence…
Un soupir de satisfaction s’immisce.
S’ancrer dans le maintenant,
pour le plaisir d’un instant.
Me rappelant l’impermanence de la vie,
le būZz du ballon ne dure qu’une fraction.
Le protoxyde d’azote,
ce précieux élixir gazeux.
Effet à peine dissippé,
prochaine cartouche déjà loadée.
Et comme dirait DJ Khaled:
Au pays de la bonbonne;
ce mythique endroit statique.
Là où la frénésie neuronale se volatilise aussi vite…
qu’une boîte de quarante-huit!
“Une boîte de NOS c’est bien,
mais deux c’est mieux.”
Les munitions sont à présent épuisées;
seul signe solide que la session est scellée.
Õsțį qůə č’ĕsṭ pőêtįč ¡!¡!¡!